Bonne fête aux Christine
Christine de Tyr est une jeune fille d’une douzaine d’années, née vers 286 à Tyr (dans l’actuel Liban) ou à Bolsena en Italie. Elle est la fille d’un riche magistrat païen nommé Urbain. Christine s’est convertie secrètement au christianisme. Refusant d’adorer les idoles d’or et d’argent des dieux de son père, ce dernier l’enferme à double tour.
Un jour, elle brise les idoles et distribue l’or et l’argent aux pauvres. Furieux, son père la fait arrêter et torturer. Le martyre de Christine est particulièrement long et cruel, marqué par de nombreuses tortures dont elle sort miraculeusement indemne :
- Elle est battue et jetée en prison.
- On tente de la noyer dans le lac de Bolsena, mais elle survit miraculeusement.
- Elle est jetée dans une fournaise ardente, mais en sort indemne.
- On lui coupe la langue, mais elle continue à parler et à louer Dieu.
- Elle est percée de flèches, mais survit encore.
- On tente de l’étouffer dans un four, sans succès.
- Elle est mordue par des serpents venimeux, sans effet.
- On lui arrache les seins, d’où jaillit du lait au lieu de sang.
Finalement, elle est décapitée sur ordre du juge Julien, successeur de son père, vers l’an 300. Elle a environ 14 ans au moment de sa mort.
Il est important de noter que ces récits sont largement considérés comme légendaires. Les détails de son martyre varient selon les sources et mêlent probablement les histoires de plusieurs martyres chrétiennes. De plus, il existe une confusion entre Christine de Tyr et Christine de Bolsena, qui pourraient être la même personne ou deux saintes distinctes.
Malgré le caractère légendaire de son histoire, Christine est vénérée comme une sainte courageuse qui reste fidèle à sa foi malgré de terribles épreuves. Son culte est attesté dès le IVe siècle à Bolsena, où des fouilles archéologiques ont révélé la tombe d’une jeune martyre.
« Le lit est l’endroit le plus dangereux du monde :
99 % des gens y meurent. »
Mark Twain, écrivain américain