Le 3 novembre 1906, la communauté internationale adopte officiellement le signal de détresse SOS lors de la Convention radiotélégraphique internationale de Berlin. Cette décision marque une étape fondamentale dans la sécurité maritime. Conçu pour être simple, clair et universel, le signal devient la référence mondiale pour indiquer une situation d’urgence, applicable non seulement en mer, mais aussi dans les airs et sur terre.
Le signal SOS se traduit par la séquence en code Morse « . . . — — — . . . », symbolisant trois points, trois traits, puis trois points, émis sans interruption. Ce choix n’est pas un acronyme, mais une invention technique destinée à sa facilité de transmission et de reconnaissance, même dans des conditions difficiles. Malgré les diverses interprétations populaires telles que « Save Our Souls » (« sauvez nos âmes ») ou « Save Our Ship » (« sauvez notre navire »), ces expressions sont postérieures et n’ont pas motivé son adoption.
Avant le SOS, les opérateurs utilisaient le signal « CQD », initié par Marconi, qui s’est rapidement avéré moins efficace dans les situations de détresse. Le SOS remplace progressivement ce signal et s’illustre notamment lors du naufrage du Titanic en 1912, où il est utilisé avec succès pour appeler au secours.
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Le SOS se transmet par différentes méthodes adaptées à chaque situation :
- Par radiotélégraphie en code Morse sur les fréquences maritimes dédiées.
- Par signaux lumineux, notamment avec une lampe de poche, une lampe Aldis ou un miroir réfléchissant la lumière, reproduisant les trois points et trois traits.
- Par signaux sonores comme un sifflet ou une corne de brume.
- Par signaux visuels tracés au sol avec des matériaux contrastés, visibles depuis un aéronef ou un point élevé.
- Par balises automatiques modernes qui transmettent numériquement le signal d’alarme.
Cette polyvalence fait du SOS un signal universellement reconnu qui assure une alerte immédiate et compréhensible, quel que soit le contexte. Depuis son adoption, il symbolise de façon simple et puissante l’appel à l’aide, faisant de lui un élément essentiel dans les procédures de secours internationales.
Illustration: Naufragé lançant un SOS. – Image IA
