Journal : arrestation de Louis XVI à Varennes

ÉDITO : LE PEUPLE TRAHI, LA RÉVOLUTION NE PEUT QUE SE RENFORCER 📆 21 juin 1791

Citoyennes, citoyens,

Quelle nuit ! Quelle stupeur, quelle colère, mais aussi, quelle fierté pour notre peuple ! La nuit du 20 au 21 juin 1791, Louis XVI et sa famille ont tenté de fuir Paris, abandonnant la Nation et trahissant la confiance du peuple. Leur projet ? Franchir la frontière pour rejoindre les troupes royalistes à Montmédy, préparer la revanche des ennemis de la Révolution et, avec l’aide des puissances étrangères, ramener la France sous le joug de l’absolutisme.

Imaginez la scène : une berline massive, cahotant dans la nuit, transportant le roi déguisé, la reine Marie-Antoinette, leurs enfants, Madame Élisabeth et la gouvernante. Ils pensaient tromper la vigilance du peuple, mais c’était sans compter sur l’esprit éveillé de nos concitoyens. À Sainte-Menehould, c’est un simple maître de poste, Drouet, qui reconnaît le roi sur une pièce de monnaie. Son courage, son sens du devoir font honneur à la France : il donne l’alerte. À Varennes, les autorités locales et les habitants, rassemblés dans la nuit, arrêtent la famille royale. Ce sont des visages fatigués, des regards inquiets, mais une détermination sans faille qui font barrage à la fuite du roi.

Ce n’était pas un simple voyage. C’était une trahison. Louis XVI, qui se disait roi des Français, conspirait contre son propre peuple. Il voulait revenir en force, écraser la Révolution, effacer nos acquis, nos espoirs, nos droits nouveaux. Mais la vigilance populaire, la solidarité des citoyens, ont déjoué ce sombre dessein.

Le retour du roi à Paris fut un moment de vérité. La foule silencieuse, les regards graves, la déception immense : le masque est tombé. La confiance dans la monarchie constitutionnelle s’est brisée. Comment croire encore à un roi qui fuit, qui ment, qui trahit ?

Aujourd’hui, l’Assemblée nationale s’interroge. Que faire de ce roi parjure ? Les voix s’élèvent, la colère gronde. Beaucoup réclament la fin de la monarchie, la naissance d’une République, où le peuple sera enfin maître de son destin. Un procès s’annonce, inévitable, car la justice doit être rendue au nom de tous.

Citoyennes, citoyens, restons unis et vigilants. La fuite de Varennes a ouvert les yeux à la France entière. Nous savons désormais où est l’ennemi : il n’est pas seulement à nos frontières, il est aussi parmi nous, dans les palais, sous les couronnes. Mais notre force, c’est notre union, notre courage, notre foi en la liberté.

La Révolution continue, plus vivante que jamais. Ensemble, allons jusqu’au bout. Pour la justice, pour la liberté, pour la République !

Vive la Nation ! Vive la Révolution !

Le Comité de Rédaction


Illustration: Image générée par IA (Sora)

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