Un vol audacieux dĂ©fraie la chronique au Japon le 10 dĂ©cembre 1968, on en parle encore aujourd’hui.
Le casse des 300 millions de yen est un braquage spectaculaire qui a lieu Ă Tokyo. Quatre employĂ©s de la banque Nihon Shintaku Ginko transportent 294 307 500 yens dans une voiture Nissan. Un homme dĂ©guisĂ© en policier Ă moto les arrĂȘte, prĂ©textant une alerte Ă la bombe. Il simule une explosion imminente avec un engin pyrotechnique, en rĂ©alitĂ© une fusĂ©e de dĂ©tresse. Profitant de la panique, il vole la voiture contenant l’argent.
Les convoyeurs ne se mĂ©fient pas car des lettres de menace avaient Ă©tĂ© envoyĂ©es au directeur de la banque prĂ©cĂ©demment. L’enquĂȘte qui suit est la plus importante de l’histoire du Japon. Elle implique 170 000 policiers, l’examen de 6 millions d’empreintes digitales et l’analyse de 120 piĂšces Ă conviction. La liste des suspects comprend 110 000 noms. Deux suspects principaux Ă©mergent : un jeune homme de 19 ans, fils d’un policier, qui meurt d’empoisonnement au cyanure peu aprĂšs, et un homme de 26 ans qui est arrĂȘtĂ© mais a un alibi.
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Aujourd’hui, le voleur peut se dĂ©noncer sans crainte d’ĂȘtre poursuivi car le dĂ©lai de prescription est passĂ© en 1975. L’affaire reste non rĂ©solue Ă ce jour, ce qui signifie que mĂȘme si le coupable se rĂ©vĂ©lait, il ne pourrait plus ĂȘtre lĂ©galement poursuivi pour ce crime commis il y a plus de 55 ans.
