Le 7 octobre 1800, le cĂ©lĂšbre corsaire français Robert Surcouf s’empare du Kent, un puissant navire de la Compagnie britannique des Indes orientales, dans une bataille navale devenue lĂ©gendaire.
La prise du Kent est l’un des faits d’armes les plus cĂ©lĂšbres de l’histoire maritime française. Ce jour-lĂ , dans le Golfe du Bengale, le navire corsaire La Confiance, commandĂ© par Robert Surcouf, affronte et capture le Kent, un imposant vaisseau britannique. MalgrĂ© une infĂ©rioritĂ© numĂ©rique flagrante (160 hommes contre 437) et un armement plus faible (18 canons contre 38), Surcouf parvient Ă s’emparer du navire ennemi grĂące Ă une stratĂ©gie d’abordage audacieuse. Cette victoire spectaculaire contre un adversaire bien plus puissant contribue grandement Ă forger la lĂ©gende du « roi des corsaires ».
Robert Surcouf est un corsaire et armateur français nĂ© en 1773 Ă Saint-Malo. Issu d’une famille aisĂ©e, il s’enfuit du collĂšge Ă 13 ans pour s’engager dans la marine marchande, puis devient capitaine corsaire Ă 20 ans. Au cours de sa carriĂšre, il capture pas moins de 44 navires ennemis entre 1795 et 1808, s’illustrant par son audace et son habiletĂ© tactique. Ses exploits lui valent le surnom de « Tigre des mers » donnĂ© par les Britanniques et la reconnaissance de la France, qui le fait chevalier de la LĂ©gion d’honneur en 1804.
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AprĂšs sa prise par Surcouf, le Kent est ramenĂ© en France comme prise de guerre. Le navire et sa prĂ©cieuse cargaison reprĂ©sentent un butin considĂ©rable pour le corsaire et ses armateurs. Cet Ă©pisode marque profondĂ©ment les esprits et contribue Ă renforcer la rĂ©putation de Surcouf comme l’un des corsaires les plus redoutables de son Ă©poque. La capture du Kent devient un symbole de la lutte des corsaires français contre la domination maritime britannique pendant les guerres napolĂ©oniennes.
Illustration: Prise du Kent par Surcouf, ~1850, Ambroise Louis Garneray. – WikipĂ©dia
